
Saint-Germain des-Prés

Le quartier chic de Saint-Germain-des-Prés comprend des boutiques élégantes, des restaurants et l'église médiévale de Saint-Germain-des-Prés, la plus ancienne de Paris. Des rues bordées de galeries d'art mènent au musée d'Orsay, célèbre pour ses œuvres impressionnistes. Des bouquinistes installés sur les trottoirs vendent des titres anciens sur les berges de la Seine, tandis que le boulevard Saint-Germain attire les amateurs de littérature dans des cafés emblématiques dont le Flore, autrefois fréquenté par des écrivains comme Hemingway.
l'École nationale supérieure des Beaux-Arts




L'actuelle école Nationale des Beaux-Arts se situe à l'emplacement du couvent des Petits-Augustins, construit par la reine Margot au début du XVIIeme siècle. L'ancien couvent fut choisi pour déposer les biens du clergé confisqués à partir de 1790. En 1795, l'architecte Lenoir décide d'en faire le " Musée des Monuments français " où il expose des sculptures provenant des monuments français. On y conserve alors une partie des trésors de Versailles, du Louvre et de Saint-Denis.
Il est encore aujourd'hui organisé comme l'avait pensé Lenoir en 1795, pour que le visiteur puisse s'émerveiller devant l'évolution de la sculpture française entre les 12è et 17è siècles
Institut de France

L'Institut de France est une institution française créée en 1795. Il rassemble les élites scientifiques, littéraires et artistiques de la nation afin qu'elles travaillent ensemble à perfectionner les sciences et les arts, à développer une réflexion indépendante et à conseiller les pouvoirs publics.
Cour de Rohan

La cour Rohan est bien plus qu’une simple cour. En effet, ce nom rassemble une enfilade de trois courettes où le temps semble suspendu. On y entre par la cour du Commerce Saint-André ou la rue du Jardinet, à quelques mètres du premier café de Paris, Le Procope. Et là, c’est la surprise. Divers styles d’architecture nous accueillent, mais avec une certaine harmonie. Des immeubles Renaissance, des vieilles briques, des curiosités et de la verdure se mêlent. Repaire d'artistes, la cour de Rohan a abrité l'atelier de Balthus dès 1936. Georges Bataille qui y a vécu pendant la guerre organisait dit-on des fêtes dantesques durant lesquelles se réunissaient Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Michel Leiris, Raymond Queneau… Dans les années 70, David Hockney a fait un séjour cour de Rohan avant de repartir pour la Californie. Au 3bis s'est installée la sculptrice américaine Sheila Hicks et le metteur en scène canadien Robert Carsen y a séjourné également. Prolongeant la tradition créatrice, la Fondation Alberto et Annette Giacometti a pris place dans l'hôtel particulier légué par Annette Giacometti veuve de l'artiste au n°3 de la cour.
Le jardin du Luxembourg

Le Palais et le jardin du Luxembourg

La sculpture de la Fontaine Médicis , l’une des plus belles de Paris, est l’œuvre d’Auguste Ottin. Il s’agit d’une représentation de Polyphème surprenant la nymphe Galatée dans les bras du berger Acis.

La sculpture représente un acteur de théâtre de la Grèce antique qui déclame son texte, lisant le manuscrit qu'il tient de sa main gauche. Il porte un masque relevé sur le front .

Le Palais et le jardin du Luxembourg
Créé en 1615 à la demande de Marie de Médicis, le Jardin du Luxembourg, situé en plein cœur de la ville, est le plus populaire et le plus beau jardin de Paris. Le Palais du Luxembourg, qui donne son nom au jardin, est actuellement le siège du Sénat français
Église Saint-Sulpice

Institut national du service public (auparavant ENA)
L’église Saint-Sulpice est l’une des plus belles églises de Paris. L’église actuelle faut construite en 1211 à l’emplacement d’une première église devenue trop petite pour accueillir la population du bourg Saint-Germain. Sa première pierre fut posée par Anne d’Autriche en février 1646, mais à cause d’un manque d’argent et de désaccords entre architectes, sa construction ne s’acheva qu’au 18e siècle.
L’église Saint-Sulpice est, par ses dimensions intérieures, l’une des plus grandes de Paris (110 mètres de long sur 56 mètres de large et 33 mètres de haut). À noter que les deux tours de l’église sont d’architecture différentes : l’architecte Servandoni, à qui l’on doit la façade de l’église, n’avait pas terminé les tours lorsqu’il fut remplacé par Oudot de Maclaurin, chargé de construire des tours différentes au projet initial. Mais celles-ci déplurent, et ce fut l’architecte Chalgrin qui fut une nouvelle fois chargé de les reconstruire. Il acheva la tour Nord en 1788, tandis que la révolution l’empêcha d’en faire de même pour la tour sud. Elle attend d’être finie depuis plus de 2 siècles !



L'École nationale d'administration (ENA), créée en 1945 et dissoute en 2021, est une ancienne grande école d'application française chargée d'assurer la sélection et la formation des hauts fonctionnaires de l'État français. Le 8 avril 2021, le président de la République française, Emmanuel Macron, annonce la suppression de l'ENA, remplacée en 2022 par l'Institut national du service public (INSP) qui a pour deuxième mission d’assurer la formation initiale des élèves fonctionnaires issus de ses concours, en s’appuyant sur d’autres écoles de service public ou d’autres organismes de formation, notamment ministériels.
L'objectif est de rénover la formation initiale des cadres supérieurs de l’État dans une logique de métiers, de compétences et de professionnalisation mais aussi de décloisonner l’administration en développant une culture commune de l'action publique
Institut d'art et d'archéologie




En 1917, le couturier Jacques Doucet (1853-1929), collectionneur et mécène, fait don à l’Université de Paris de sa formidable collection de livres d’art de tous les temps et de tous les pays. L’Université de Paris lance un concours remporté par l’architecte normand Paul Bigot : une bibliothèque d’Art abritant la collection Doucet sera au cœur d’un nouveau bâtiment intégrant des salles de cours.
Achevé en 1927, l’édifice incarne le style historiciste; il est à contre courant des deux styles en vogue à cette époque, l’architecture moderne et l’Art déco. Le bâtiment s’organise autour d’une cour centrale. Le matériau utilisé peut sembler étonnant : la brique rouge de Vaugirard ou de Bourgogne utilisée dans sa plasticité est en effet peu habituelle dans le paysage parisien. Cette référence aux architectures siennoises et vénitiennes s’explique par la volonté d’offrir une chaude tonalité de fond aux rayons du soleil parisien. L’Afrique semble aussi avoir été une source d’inspiration : au niveau de la corniche, les petits édicules pointés vers le ciel rappellent l’architecture mauresque ou sub-saharienne.
Le détail le plus singulier du bâtiment est la frise archéologique traitée en bas-relief sur l’ensemble des façades. Cette frise est constituée de moulages en terre cuite de sculptures grecques, romaines, médiévales et Renaissance. Elle a été réalisée par la Manufacture de Sèvres.