
Boulevard des Capucines

Rue Daunou "The Americain Dream"

Un petit air de Broadway avec "The Americain Dream"
Le café de la Paix




Une institution parisienne
Le Théâtre national de l'Opéra-Comique


Le Théâtre national de l'Opéra-Comique

Le théâtre national de l'Opéra Comique, aussi appelé « Salle Favart », est une salle de spectacles créée au XVIIIe siècle, sous le règne de Louis XIV.
La Salle Favart a brûlé à deux reprises, c’est donc une reconstruction datant du XIXe siècle.
L’opéra-comique est, de fait, le genre de spectacle représenté par l’Opéra Comique. Le terme de «comique» ne symbolise pas le rire, mais signifie que les morceaux chantés s’intègrent à du théâtre parlé. L’opéra-comique s’oppose alors à l’opéra qui lui est entièrement chanté.
Passage des Princes




Passage des Panoramas
A la place du « Grand Hôtel des Princes et de l’Europe », l’homme d’affaires Jules Mirès fait construire en 1860 un passage reliant le boulevard des Italiens à la rue de Richelieu. Le passage ne connaît qu’un succès très relatif car à cette époque, les parisiens ont déjà déserté les passages : ils préfèrent plutôt se promener sur les grandes artères aménagées par Haussmann et éclairées au gaz. Le très réputé restaurant Peter’s y attire tout de même gens de presse et hommes d’affaire.
Acheté en 1866 par la Compagnie d’assurance sur la vie (devenue AGF), le passage est entièrement détruit en 1985et reconstruit sans restituer son décor d’origine. Vers le boulevard des Italiens, le passage est agrémenté d’une coupole en verre coloré de style années 1930. Aujourd’hui, l’ensemble du passage est occupé par l’enseigne de jouets Jouéclub; il est surnommé le « passage des petits princes ».




Hommage aux flâneurs et promeneurs curieux, le passage des Panoramas est considéré comme premier passage couvert de Paris. Édifié en 1799, il a su conserver son cachet d’antan et son entrain commerçant. Chaque vitrine reflète une part historique de la capitale ; du quartier de la Bourse jusqu’à celui des Grands boulevards, abritée par une superbe verrière, l’artère marchande est inscrite monument historique. Au détour de ses 133 mètres d’intense activité, les commerces de bouches se succèdent ainsi que des artisans d’art. Ils côtoient de nombreux collectionneurs de cartes postales, monnaies, autographes et timbres anciens. Admirez les décors d’époque encore présents, tels que ceux de l’ancien chocolatier Marquis et de l’imprimerie Stern, symbolisant l’urbanisme ambitieux de la fin du XVIIIe siècle. Inauguré en 1807, le Théâtre des Variétés est toujours en activité ; programmant des spectacles et comédies, il anime ainsi le passage depuis deux siècles, des célébrités s’y produisant.
Galerie Vivienne

Marchand de vins "Legrand Filles & Fils"



Marchand de vins "Legrand Filles & Fils"
Luxueux passage couvert construit, en 1823, selon les plans de l'architecte François-Jean Delannoy, la Galerie Vivienne est inscrite aux monuments historiques en 1974. Sur 176 mètres de long et sous une lumière zénithale qui illumine le sol de mosaïque d'époque, s'affichent des boutiques au luxe raffiné.
Galerie Colbert




Construite en 1823, la galerie Colbert est située à deux pas de sa grande rivale, la galerie Vivienne. Cette jolie galerie couverte est la propriété de la Bibliothèque nationale et, à la différence des autres galeries parisiennes, n’héberge aucune boutique. Tournée vers la culture, elle abrite l’Institut Nationale d’Histoire de l’Art (INHA) et l’Institut National du Patrimoine (INP). Elle est cependant ouverte au public qui est invité à découvrir la magnifique rotonde surmontée d’une coupole en verre. La brasserie « Le Grand Colbert », au décor Art nouveau et classée monuments historiques, souvent utilisée pour le cinéma est situé à l’entrée de la galerie.
La fontaine Louvois

Le thème de la fontaine est un hommage à quatre grands fleuves de France : la Seine, la Garonne, la Loire et la Saône. Quatre figures féminines, sculptées par Jean-Baptiste Klagmann, adossées les unes aux autres reposent sur la vasque inférieure, quatre dauphins chevauchés de tritons ornent le pied.
L'oasis d'Aboukir, un mur végétal de 250 m2 en plein coeur de Paris
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A l’initiative du propriétaire de l’immeuble du n°83 rue d’Aboukir, la réalisation d’un mur végétal a été confiée en 2013 à l’inventeur du genre, le paysagiste Patrick Blanc. D’une superficie de 250 m2 et d’une hauteur de 25m, cet impressionnant mur de végétation, baptisé l’oasis d’Aboukir, est venu habiter la façade aveugle de cet immeuble. Il est constitué de 7.600 plantes issues de 250 espèces différentes.
Rue Vivienne,
détail d'une porte de la bibliothèque nationale, représentation du coq.

Little Tokyo




À quelques minutes de marche de l'imposante façade à piliers de l'Opéra de Paris se trouve la rue Saint-Anne, une minuscule enclave de vie japonaise au milieu de l'agitation de la capitale française. Si vous vous y promenez à l'heure du déjeuner ou le soir, vous verrez des files d'attente dans les restaurants les plus populaires : c'est là que les Parisiens de tous horizons et de toutes origines viennent chercher la meilleure cuisine japonaise de la ville. Mais si vous vous promenez dans les rues avoisinantes, après avoir pris un bol de nouilles, vous trouverez des épiceries et des supérettes japonaises, une boutique avec une imposante collection d'éventails et d'armes de samouraï et la plus grande librairie japonaise de la ville. Pendant un instant, le reste de Paris semble très loin.