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Carte du 9 ème arrondissement de Paris

 

9 ème arrondissement 

OPÉRA

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L'opéra Palais Garnier

 

Au cœur de Paris, trône majestueusement l'Opéra Garnier, tel un dandy en habit de soirée. Avec sa façade imposante et ses colonnes orgueilleuses, il défie le temps et les critiques, rappelant à tous que le bon goût et l'extravagance peuvent cohabiter harmonieusement. À l'intérieur, c'est un véritable labyrinthe enchanté, où les miroirs réfléchissent les murmures des amoureux et les chuchotements des curieux. Les dorures étincellent, les lustres scintillent et les sièges de velours vous invitent à vous asseoir avec une élégance feinte. Ici, la musique se mêle aux murmures des fantômes de l'opéra, qui hantent les coulisses et les loges, ajoutant une touche de mystère à ce temple de l'art lyrique. Alors, prenez votre ticket, laissez-vous emporter par les notes envoûtantes et plongez dans cet univers magique où même les chaussons des ballerines semblent danser avec malice. L'Opéra Garnier, c'est le lieu où la grandeur rencontre le charme, où la musique se marie avec le théâtre, et où les rêves prennent vie sous le regard bienveillant de Charles Garnier lui-même.

Quartier provence opera
opera garnier

 

Le café de la Paix

 

Le Café de la Paix, tel un gardien vigilant, fait face à l'Opéra de Paris avec une assurance à toute épreuve. Ce café mythique est le témoin imperturbable des va-et-vient des artistes, des rêveurs et des flâneurs qui déambulent devant ses imposantes colonnes. On dit même que les statues ornant l'Opéra jettent un regard envieux vers ce lieu de rencontres et de délices. Les convives s'installent à ses tables, savourant des cafés aussi réconfortants qu'un aria bien chanté. Les serveurs, vêtus d'une élégance intemporelle, jonglent habilement entre les commandes et les plaisanteries, offrant un spectacle à part entière. Au Café de la Paix, la pause café se transforme en véritable spectacle, où l'on peut admirer les tenues des uns et des autres, deviner les secrets murmurés à l'oreille, et se laisser emporter par la douce mélodie des conversations. C'est un endroit où l'on peut contempler l'Opéra tout en jouissant du privilège de se délecter d'un bon café, faisant ainsi rimer culture et gourmandise.

 

InterContinental Paris - Le Grand

 

Dans l'écrin majestueux de l'InterContinental Paris - Le Grand, le temps se fige et l'élégance s'épanouit. Tel un témoin de l'histoire, cet hôtel 5 étoiles nous ouvre ses portes et nous transporte dans un véritable voyage dans le temps. Entre les murs chargés d'anecdotes et les lustres étincelants, on se prend à rêver d'une époque où la grandeur et le faste régnaient en maîtres. Ici, on se délecte de l'art de vivre à la française, avec une sophistication digne d'un tableau de Manet. Les chambres somptueuses offrent un confort royal, et l'on se perd volontiers dans les dédales des salons aux couleurs chatoyantes. Et que dire du restaurant, où les mets raffinés se succèdent telle une symphonie de saveurs, comblant les palais les plus exigeants. À l'InterContinental, le luxe n'est pas un simple mot, c'est une expérience inoubliable, une parenthèse enchantée où le présent se mêle harmonieusement au passé. Alors, laissez-vous séduire par cette bulle de glamour et d'histoire, et plongez tête première dans cette oasis de grandeur à la française.

InterContinental Paris - Le Grand

 

Boulevard des Capucines

 

La rue des Capucines, témoin de l'histoire cinématographique, se souvient encore de ce jour de décembre 1895 où l'écran s'anima pour la première fois. À l'adresse du 14, boulevard des Capucines, une petite salle attendait impatiemment ses spectateurs. Les affiches placardées sur les murs annonçaient fièrement le "cinématographe Lumière", attirant la curiosité des passants. Les organisateurs, pleins d'enthousiasme, espéraient une foule assoiffée de nouveauté. Mais la presse, bien trop occupée sans doute à chroniquer les éternelles querelles politiques, brilla par son absence. Seuls 33 audacieux se rendirent à cette séance historique, déboursant un franc, une somme jugée un tantinet excessive pour l'époque. Et alors que le silence enveloppait la salle, le mur se transforma en fenêtre sur un monde nouveau. "La Sortie de l'Usine Lumière à Lyon" se déroula sous les yeux ébahis des spectateurs, les clouant littéralement à leurs sièges. Vingt minutes magiques, dix petits films qui marquèrent à jamais le destin du cinéma. Ainsi naquit l'art des illusions lumineuses, dans la modestie de cette salle des Capucines. Depuis lors, la rue conserve précieusement ce souvenir, témoignant avec malice de l'épopée du septième art.

 

L'Olympia

 

L'Olympia, temple des émotions musicales, se dresse fièrement depuis 1893. Témoin des déhanchements enflammés et des cris hystériques. Son nom, Olympia Bruno Coquatrix, évoque le charisme de celui qui fut à sa barre dans les années 50, réveillant la salle de sa torpeur. Avec une capacité de 1 996 places, cette enceinte vibrante est le refuge des mélomanes en quête de frissons. Année après année, elle s'illumine pour accueillir les artistes les plus prestigieux. Les Beatles, ce groupe qui a secoué les tympans de tout un continent, ont foulé ses planches. Johnny Hallyday, légende, amoureux de l'Olympia, a enchanté le public lors de plus d'une centaine de concerts, y semant sa folie rock'n'roll. Les Rolling Stones, ambassadeurs du rock, y ont laissé leur empreinte indélébile. Téléphone, ces insoumis du rock français, ont électrisé la scène de l'Olympia. Et Angèle, cette nouvelle étoile montante, y a déversé sa fraîcheur et sa voix suave. L'Olympia, c'est le rendez-vous des étoiles, l'endroit où les légendes s'écrivent en lettres de lumière.

l'olympia
Boul des capucines

 

Les Galeries Lafayette

 

Au cœur du boulevard Haussmann, entre les élégantes façades haussmanniennes, se dresse majestueusement le temple du shopping parisien : les Galeries Lafayette. C'est un lieu où le luxe se marie à la frivolité, où les porte-monnaie se vident aussi rapidement que les rayons se remplissent de tentations. Entrez dans cet édifice grandiose et préparez-vous à être ébloui par un spectacle digne de la Comédie-Française. Les Galeries Lafayette sont un théâtre où les acteurs principaux sont les marques de renommée internationale, jouant leur rôle avec arrogance et glamour. Les fashionistas s'y promènent tels des critiques de mode, observant chaque collection avec une attention digne d'un détective. Et pour les amateurs de gastronomie, ne manquez pas la section gourmande, où des délices sucrés et salés vous feront saliver d'envie. Les Galeries Lafayette, c'est un monde à part, où l'on vient chercher à la fois l'inspiration et l'évasion. Un lieu où les rêves de shopping deviennent réalité, à condition d'avoir un porte-monnaie aussi épais qu'un roman de Victor Hugo.

 

Printemps Haussmann

 


Au cœur du boulevard Haussmann, se dresse fièrement le Printemps Haussmann, tel un géant de la mode et du commerce. Fondé par le visionnaire Jules Jaluzot, ce temple du shopping a vu le jour en 1865, à une époque où le quartier de la Chaussée d'Antin était encore en pleine effervescence. Entouré par les chantiers de l'Opéra et le vacarme de la gare Saint-Lazare, Jaluzot avait flairé le potentiel de ce quartier en plein essor. Avec l'Arc de Triomphe et l'église de la Madeleine à proximité, il avait l'intelligence de s'implanter là où les bourgeois fortunés aimaient flâner. Ainsi naquit ce qui fut qualifié par Zola de "cathédrale du commerce", un lieu sacré où les adeptes de la mode se prosternent devant les dernières tendances, où les férus de beauté se convertissent à l'autel des cosmétiques, et où les chasseurs de bonnes affaires se livrent à une véritable guerre sainte pour dénicher la perle rare. Le Printemps Haussmann, véritable édifice sacré du shopping, est prêt à vous accueillir et à vous convertir à la religion de la mode. Alors, laissez vos soucis derrière vous et entrez dans ce sanctuaire de la consommation, où le shopping est une véritable messe et les porte-monnaie sont les offrandes nécessaires à l'adoration des dernières tendances.

le printemps
galeries Lafayette
Quartier Clichy-trinité

 

Église de la Ste Trinité

 

L'église de la Trinité, véritable bijou architectural du Second Empire, trône fièrement sur la place d'Estiennes d'Orves, tel un chef-d'œuvre sorti tout droit d'une machine à remonter le temps. Conçue par l'architecte Théodore Ballu, qui ne manquait visiblement pas d'imagination, cette église est une véritable déclaration d'amour à la Renaissance française. De 1861 à 1867, Ballu s'est donné corps et âme pour donner vie à ce chef-d'œuvre sacré, qui semble avoir été plongé dans un bain de fontaines et d'escaliers courbes. Imaginez-vous devant cette façade imposante, prêt à entrer dans un autre monde, où les anges jouent de la harpe en s'envolant gracieusement depuis les balustrades. Oubliez les soucis du quotidien et laissez-vous emporter par la magie de l'église de la Trinité, un endroit où le temps s'est arrêté et où l'architecture se fait poésie.

la trinité

 

Le musée Gustave Moreau

Au cœur de la Nouvelle Athènes, ce quartier artistique où les écrivains et les artistes se bousculaient pour résider, se trouve l'hôtel particulier du 34, rue de La Rochefoucauld. C'est là que le maître de Gustave Moreau, François-Édouard Picot, avait établi son atelier, attirant ainsi les talents du monde artistique. Dans ce coin de la butte Montmartre, les parents de Gustave Moreau décident d'acheter une maison-atelier au nom de leur fils en 1852, située au 14, rue de La Rochefoucauld. La famille Moreau s'installe alors confortablement dans ce lieu où la créativité semble flotter dans l'air. L'hôtel est même agrandi en 1896, avec l'ajout d'un étage, permettant à Gustave d'exposer ses plus grands tableaux dans les ateliers du deuxième et du troisième étage, tout en conservant l'appartement de ses parents au premier étage. C'est ici, dans ce lieu empli de souvenirs artistiques, que Gustave Moreau a vécu et travaillé jusqu'à sa mort. Et dans un acte de générosité artistique, le 10 septembre 1897, il lègue non seulement le bâtiment, mais aussi toutes les œuvres qu'il renferme, des peintures aux dessins en passant par les cartons, à la condition que cette collection soit préservée dans son intégrité, témoignant ainsi du travail acharné de l'artiste tout au long de sa vie.

Quartier Lorette martyrs
gustave Moreau

 

Les vestiges de la Maison Ragaru

Maison Ragaru Rue Monnier

Les vestiges de la maison Ragaru, nichée au cœur du 9ème arrondissement de Paris, dévoilent une histoire énigmatique qui s'étend sur plusieurs siècles. Jadis refuge pour les aristocrates en quête de sécurité pendant les turbulences de 1790, cette demeure a connu bien des métamorphoses. Son propriétaire, habile ébéniste, acceptait même des meubles en paiement, donnant ainsi naissance à une dynastie de marchands de meubles qui se succédèrent au fil des générations. Puis vint la Seconde Guerre mondiale, apportant avec elle son lot de drames et de destins brisés. Des enfants égarés trouvèrent un abri précaire entre ces murs, mais l'horreur frappa de plein fouet, laissant le propriétaire dévasté et les lieux abandonnés dans les méandres du temps, figés comme des témoins silencieux d'un passé tourmenté. Ainsi demeurent les vestiges de la maison Ragaru, portant en leur sein les échos d'une histoire à la fois tragique et captivante, attendant patiemment que le voile de l'oubli se déchire pour révéler tous leurs secrets enfouis.

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