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Carte du 4 ème Arrondissement de Paris

 

4 ème Arrondissement 

HÔTEL DE VILLE

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Marché aux fleurs 

ile de la Cité
Marché aux fleurs, ile de la Cité

 

Le marché aux fleurs de la place Louis Lépine, un véritable paradis pour les amateurs de végétation et les romantiques invétérés ! Depuis 1830, ce lieu féérique entre Notre-Dame de Paris et la Sainte-Chapelle enchante les visiteurs avec ses étals colorés et ses senteurs enivrantes. Et que dire de ses pavillons d'époque 1900, véritables joyaux architecturaux qui transportent les promeneurs dans un véritable voyage dans le temps. On y trouve toutes sortes de fleurs, des roses délicates aux tulipes flamboyantes en passant par les orchidées exotiques. C'est un véritable festival des sens, où les yeux se régalent de la beauté des fleurs et où le nez se délecte des parfums envoûtants. Alors, que vous soyez passionné de jardinage ou simplement en quête d'un bouquet pour charmer votre bien-aimé(e), le marché aux fleurs est l'endroit rêvé pour s'émerveiller et respirer la nature en plein cœur de la capitale.

 

Notre-Dame de Paris

 

Le 15 avril 2019, un tragique destin s'abattit sur Notre-Dame de Paris. Les flammes dansèrent avec une fureur dévastatrice, engloutissant la splendeur de cette vénérable cathédrale. Les tours, autrefois fières et altières, se retrouvèrent meurtries, leurs flèches s'effondrant dans un fracas funeste. Les voûtes, témoins des siècles passés, tremblèrent sous le souffle brûlant de l'incendie. Les gargouilles, silencieuses sentinelles de la nuit, pleurèrent des larmes de plomb devant ce spectacle infernal. Les cloches, jadis chantres de la foi, se turent dans un silence douloureux. Mais dans la nuit sombre, l'âme de Notre-Dame brûlait encore, illuminée par l'espoir d'une résurrection. Car tel est le destin des grandes œuvres, de renaître des cendres pour braver le temps et inspirer les générations à venir.

Notre dame de Paris

 

Les extérieurs de Notre-Dame de Paris avant l'incendie

 

Tel un spectacle aérien improvisé, les mouettes se sont emparées des tours de Notre-Dame de Paris pour y réaliser leurs acrobaties audacieuses. Leurs ailes blanches frôlent les gargouilles, leurs cris stridents résonnent dans les hauteurs de la cathédrale. On dirait qu'elles jouent avec les vents, se laissant porter par les courants, tournoyant et voltigeant avec une grâce insolente. Leurs figures aériennes défient les limites de l'architecture gothique, ajoutant une touche de légèreté à la majesté immuable de l'édifice. Ces messagères des cieux apportent un souffle de vie et d'émerveillement.

 

Notre-Dame de Paris intérieur

 

Dans une symphonie céleste, les intérieurs de Notre-Dame de Paris résonnaient de la mélodie des nouvelles cloches, dont les noms évoquaient l'histoire et la spiritualité qui imprègnent ce sanctuaire millénaire. Le 2 février 2013, sous les voûtes majestueuses, le cardinal André Vingt-Trois présida la bénédiction solennelle des huit nouvelles cloches et du nouveau bourdon. "Marie", "Gabriel", "Anne-Geneviève", "Denis", "Marcel", "Etienne", "Benoît-Joseph", "Maurice" et "Jean-Marie" se préparaient à résonner dans l'enceinte sacrée. Le 23 mars 2013, lors de la grande fête des Rameaux, ces neuf voix célestes s'unirent pour la première fois depuis 1856, offrant un carillon harmonieux qui éveillait les âmes et rappelait l'importance de ce lieu de culte et de recueillement.

exterieur Notre Dame de Paris
interieur Notre Dame de Paris

 

La salle des Trésors de Notre-Dame de Paris avant l'incendie

 

Dans l'ombre sacrée de Notre-Dame de Paris, la salle des trésors renferme des trésors inestimables destinés à la liturgie de l'Église catholique. Vases sacrés étincelants, ornements précieux et livres liturgiques anciens y reposent, prêts à être utilisés lors des messes, des offices et des sacrements. Parmi ces trésors, les camées du trésor de la cathédrale, au nombre impressionnant de 268, constituent une collection rare et peu connue. Mais ce qui attire le plus les regards émerveillés des fidèles est la présence des reliques de la Passion du Christ, ramenées par Saint Louis de Jérusalem en 1239. La couronne d'épines, un fragment de la Sainte Croix et un clou, symboles de l'ultime sacrifice, sont vénérés avec dévotion par les croyants, rappelant la puissance spirituelle et l'histoire profonde qui enveloppent Notre-Dame de Paris.

Salle des trésors

 

Les Gargouilles et Chimères de Notre-Dame de Paris avant l'incendie 

 

Les gargouilles et chimères de Notre-Dame de Paris, ces étranges créatures sculptées dans la pierre, étaient les gardiennes silencieuses des sommets de la cathédrale. Perchées avec audace sur les corniches, elles semblaient figées dans des postures à la fois grimaçantes et majestueuses. Leurs visages grotesques arboraient des expressions mystérieuses et captivantes, suscitant à la fois fascination et étonnement chez les visiteurs. Elles observaient le monde en contrebas avec une curiosité moqueuse, comme si elles connaissaient tous les secrets de Paris. Les gargouilles, avec leurs bouches béantes, crachaient l'eau de pluie avec une telle intensité que même les intempéries semblaient être une farce dont elles se délectaient. Les chimères, quant à elles, semblaient prêtes à prendre vie à tout moment, comme si elles attendaient un signal pour s'envoler dans le ciel nocturne. Avant l'incendie tragique, ces créatures fantasmagoriques peuplaient les hauteurs de Notre-Dame, donnant à la cathédrale une aura mystique et une présence féerique. 

Gargouilles et chimères

 

La crèche de Notre-Dame de Paris à Noël

 

À Noël, la crèche de Notre-Dame de Paris s'éveillait telle une scène de théâtre enchantée. Au cœur de la majestueuse cathédrale, elle prenait vie avec des personnages sculptés dans le bois, soigneusement disposés dans un décor pittoresque. Marie et Joseph, le doux couple de l'histoire sacrée, veillaient sur l'enfant Jésus dans une humble étable. Les bergers, les rois mages et les animaux de la nativité étaient représentés avec un réalisme touchant. La scène était baignée d'une lueur douce et chaleureuse, créant une atmosphère empreinte de magie et de recueillement. Les visiteurs se rassemblaient autour de cette crèche, émerveillés par sa beauté simple et émue par le symbolisme profond qu'elle évoquait. La crèche de Notre-Dame de Paris à Noël était une invitation à contempler l'histoire de l'incarnation divine, à célébrer la naissance du Sauveur et à trouver la paix dans la simplicité de l'amour divin.

creche notre dame
mémorial des martyrs de la déportation

 

Mémorial des martyrs de la Déportation

 

Le Mémorial des martyrs de la Déportation est un lieu de mémoire et de recueillement, érigé pour honorer la mémoire des millions d'hommes, de femmes et d'enfants qui ont péri dans les camps de la mort pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est un lieu de souffrance et de témoignage, où les murs de pierre et les couloirs étroits racontent l'indicible. Chaque pas résonne avec la voix des disparus, les murmures des âmes perdues. Les inscriptions gravées dans la pierre rappellent l'horreur de l'Holocauste, invitant les visiteurs à se souvenir, à réfléchir et à ne jamais oublier. Au cœur de ce mémorial, une flamme éternelle brûle, symbole de l'espoir et de la résistance face à l'oppression. Le Mémorial des martyrs de la Déportation, tel un cri silencieux dans l'obscurité, rappelle au monde la cruauté de l'homme et la nécessité de préserver la dignité humaine. C'est un lieu de deuil, mais aussi un rappel vibrant de l'importance de la compassion, de la solidarité et de la lutte contre l'injustice.

Square de l’Île de France- 7 quai de l'Archevêché
75 004 Paris

 

Tribunal de Commerce

 

Tel un gardien majestueux au cœur de l'île de la Cité, le tribunal de commerce se dresse fièrement depuis plus d'un siècle, témoin silencieux des tumultes du monde des affaires. Son architecture imposante, fruit du talent de l'architecte Antoine-Nicolas Bailly, est le reflet des ambitions de l'empereur Napoléon III qui ordonna sa construction. Depuis sa fondation en 1865, le tribunal a vu passer une multitude d'affaires, des litiges commerciaux les plus futiles aux batailles juridiques les plus épiques. Dans ses couloirs, les avocats en toge et les entrepreneurs en costume s'affrontent avec verve et ténacité, cherchant à défendre leurs intérêts avec l'assurance d'un joueur de poker. Au fil des décennies, le tribunal de commerce est devenu le théâtre où se jouent les drames et les succès du monde des affaires, portant en lui l'empreinte de l'histoire et le dynamisme du commerce parisien.

tribunal de commerce
ile saint louis

 

L'ile Saint-Louis

 

L'île Saint-Louis, c'est un peu comme un petit paradis secret au milieu du tumulte de la capitale. Nichée entre les bras de la Seine, cette perle rare du Vieux Paris dégage une quiétude à nulle autre pareille. On se croirait presque transporté dans une capsule temporelle, remontant le fil de l'histoire jusqu'au XVIIe siècle. Les somptueux hôtels particuliers qui ornent l'îlot sont autant de joyaux préservés, témoins d'une époque révolue où la bourgeoisie s'épanouissait dans un luxe discret. Flâner dans les ruelles de l'île Saint-Louis, c'est faire un voyage dans le temps, s'immerger dans une atmosphère bourgeoise imperturbable, presque figée. On se surprend à ralentir le pas, à humer l'air, et à se demander si on n'est pas entré dans un tableau de maître. Ici, le temps semble suspendu, offrant aux visiteurs une pause bienvenue, loin du tumulte urbain.

 

L’Hôtel-Dieu 

 


L'Hôtel-Dieu, véritable emblème de l'histoire hospitalière de Paris, évoque un passé lointain empreint de charité et de dévouement. Fondé en 651 par l'évêque de Paris, Saint Landry, il est l'un des premiers hôpitaux de France et d'Europe occidentale. À l'époque, il s'étendait de la rive sud de l'Île de la Cité jusqu'à la rive gauche, reliées par le pont au Double. Malheureusement, le bâtiment d'origine a disparu, victime des besoins grandissants de la médecine. Cependant, en 1867, une nouvelle page de son histoire s'écrit avec la reconstruction sur l'Île de la Cité, offrant ainsi 22 000 mètres carrés d'espace hospitalier. L'Hôtel-Dieu a toujours été un refuge pour les plus démunis, les mendiants, les pèlerins affamés, les victimes de guerre et les enfants abandonnés. Il incarne ainsi les valeurs de charité et d'hospitalité qui ont longtemps rythmé la société, placée sous le signe de la religion. Aujourd'hui, l'Hôtel-Dieu continue de marquer le paysage de Paris, témoignant de l'importance de prendre soin des plus vulnérables.

L’HÔTEL-DIEU DE PARIS

 

Centre Georges Pompidou

 

Le Centre Pompidou, ce drôle de paquebot culturel au cœur de Paris, est un lieu où l'art moderne se dévoile avec audace et extravagance. Voulu par le président Pompidou lui-même, grand amateur d'art, cet établissement pluridisciplinaire ne laisse personne indifférent. Avec son architecture unique, signée Renzo Piano et Richard Rogers, on dirait presque un vaisseau spatial échoué au milieu de la ville. Ses escalators extérieurs et ses tuyaux colorés ne passent pas inaperçus, croyez-moi ! À l'intérieur, c'est un véritable paradis pour les amateurs d'art contemporain. Le musée national d'Art moderne abrite des trésors artistiques du XXe et XXIe siècle, des chefs-d'œuvre qui font tourner les têtes. De Matisse à Warhol, en passant par Picasso et Niki de Saint Phalle, toutes les grandes figures de l'art sont là, exposées de manière chronologique. Et pour couronner le tout, le dernier étage offre une vue panoramique imprenable sur Paris, une façon unique d'admirer la beauté de la ville tout en se plongeant dans l'effervescence artistique du Centre Pompidou.

Centre Georges Pompidou
quartier st Merri

 

Fontaine Stravinsky 

 

La fontaine Stravinsky, véritable ballet aquatique au cœur de Paris, est une création à la fois délirante et harmonieuse de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle. Ce duo d'artistes a réussi à transformer l'eau en une symphonie visuelle, une chorégraphie de jets et de giclées qui évoquent l'œuvre musicale exubérante d'Igor Stravinsky. C'est comme si les notes musicales se mettaient à danser dans les airs, au rythme des mécanismes ingénieux de la fontaine. Les sculptures colorées, aux formes étranges et parfois coquines, ajoutent une touche ludique à cet ensemble artistique. La fontaine Stravinsky est une invitation à la contemplation et à la rêverie, un hommage joyeux à la créativité débordante de l'art et à la musique qui fait vibrer nos âmes.

fontaine stavinsky

 

L’Hôtel de Ville

 

L'Hôtel de Ville de Paris, majestueux monument qui traverse les époques tel un phénix architecturale, est le reflet imposant de l'histoire de la Ville Lumière. Construit, détruit, reconstruit, agrandi, transformé, il est le témoin privilégié des caprices du destin et des décisions des hommes. Son allure Renaissance, fruit des élans créatifs de François 1er et d'Henri IV, nous transporte dans un passé lointain où les costumes à plumes et les rapières étaient de rigueur. Mais ne vous y trompez pas, derrière cette façade solennelle se cache un véritable paradis pour les amateurs de statues, car l'Hôtel de Ville compte pas moins de 284 personnages illustres, pétrifiés dans des niches, attendant patiemment de vous raconter leurs exploits. Et grâce à Haussmann, qui a décidé de tout raser sur son passage, le parvis de l'Hôtel de Ville est devenu un véritable terrain de jeux pour petits et grands, rappelant les folles festivités de l'ancienne place de Grève.

L’Hôtel de Ville

 

L’intérieur de l'Hôtel de Ville 

 

L'intérieur de l'Hôtel de Ville de Paris est un véritable trésor caché, où l'administration et l'élégance se mêlent avec harmonie. Lorsque vous pénétrez dans ces murs chargés d'histoire, vous êtes accueillis par une symphonie de peintures murales, créées par les maîtres artistes de l'époque. C'est comme si chaque coup de pinceau avait été magiquement orchestré pour raconter l'histoire de la ville et captiver l'attention des visiteurs. Les salles de réception, quant à elles, sont de véritables palais de la fête, où se sont déroulées des célébrations mémorables. Imaginez-vous danser au son des violons, entouré de l'élite parisienne, tout en admirant les fresques magnifiques qui ornent les murs. Oui, l'Hôtel de Ville est bien plus qu'un simple lieu d'administration, c'est un véritable théâtre où la politique se mêle à l'art, où les décisions se prennent dans une ambiance digne d'une comédie française. Alors, laissez-vous emporter par la magie de cet endroit unique et profitez de chaque recoin, car derrière chaque porte se cache une nouvelle surprise qui ne demande qu'à être découverte.
 

interieur hotel de ville

 

La Tour Saint-Jacques 

 

La Tour Saint-Jacques, majestueuse gardienne de l'histoire, se dresse fièrement au cœur de Paris, telle une sentinelle du passé. Jadis, elle se trouvait humblement à côté de l'église Saint Jacques de la Boucherie, un lieu de culte qui a connu bien des aventures, aussi mouvementées qu'une pièce de théâtre à rebondissements. La Tour veillait sur ce carrefour animé, point de départ des pèlerinages vers Saint-Jacques de Compostelle. Son clocher gothique flamboyant, érigé avec soin entre 1509 et 1523, témoigne de l'habileté des bâtisseurs de l'époque. Et comme pour couronner cette belle architecture, la statue du clocheton représente nul autre que le saint éponyme, Saint Jacques lui-même, gardien des chemins et des âmes en quête de spiritualité. Mais la Révolution, toujours prompte à tout bouleverser, a mis fin à l'église, laissant la tour sans abri. Heureusement, en 1836, la Ville de Paris, sensible à son charme intemporel, l'a acquise et confiée aux bons soins de l'architecte Théodore Ballu, qui lui a rendu sa splendeur d'antan en 1853. Aujourd'hui, elle trône, témoin silencieux des siècles passés, éveillant la curiosité des visiteurs et les invitant à plonger dans les méandres de l'histoire.

Tour Saint-Jacques

 

Quartier de la rue des Rosiers 

 

La rue des Rosiers, délicate épine dans le tissu urbain du Pletzl, vibre au rythme des pas et des murmures. Située au cœur du Marais, elle est le joyau de ce quartier juif empreint de traditions et d'histoire. Depuis sa construction en 1230 le long des remparts de Philippe Auguste, la rue des Rosiers n'a cessé d'évoluer, mais son nom, lui, est demeuré fidèle à ses origines. Jadis, des rosiers s'épanouissaient le long de cette voie pavée, apportant une touche de douceur à l'atmosphère animée du quartier. Aujourd'hui, la rue des Rosiers est un véritable trésor pour les flâneurs gourmands et les passionnés de shopping, offrant une myriade de boutiques et de restaurants qui éveillent les papilles et comblent les envies. Lorsque l'on franchit l'entrée du numéro 10, dans le charmant jardin des Rosiers, on peut apercevoir quelques vestiges de l'enceinte médiévale, rappelant ainsi le passé chargé d'émotions de cette voie emblématique.

Quartier Saint-Gervais
rue des Rosiers

 

Vestiges de l'enceinte de Philippe Auguste 

 

La tour Montgomery semi-cylindrique s'érige tel un témoin muet des temps anciens, un vestige de l'enceinte de Philippe Auguste qui enveloppait jadis la ville. Telle une sentinelle solitaire, elle se dresse avec une grâce austère, rappelant l'ingéniosité des bâtisseurs d'autrefois. Son profil semi-cylindrique offre une silhouette singulière, évoquant les échos d'une époque révolue où les fortifications s'élevaient pour protéger les cités des tumultes du monde extérieur. Les pierres patinées par le temps murmurent des histoires oubliées, des siècles de conflits et de bouleversements. Dans l'ombre de la tour Montgomery, le passé se fait présent, offrant un précieux rappel de notre héritage collectif.

enceinte philippe auguste

 

La campagne à Paris dans le Marais selon Axel 

 

Au détour des ruelles du Marais, Axel, ce greeter parisien au regard vif, révèle les chemins insoupçonnés de cette enclave urbaine. Tel un passeur, il vous entraîne à travers des chemins inattendus, vous ouvrant les portes d'une campagne secrète nichée au cœur de Paris. Une cour d'immeuble, des raccourcis bien dissimulés et voilà que vous vous retrouvez plongé dans des jardins mystérieux, évoquant les jardins de curés à la campagne. Il aborde avec émotion le rythme des jardins partagés, les espèces qui s'y épanouissent, tandis que les hôtels particuliers encadrent ces oasis vertes.

Une petite porte s'ouvre sur un sentier, et là, vous vous retrouvez dans un parc presque désert, où un âne en bois, joyeux porteur d'enfants, échange un regard complice avec un pigeon désorienté, en quête de miettes introuvables.

Plus loin, à l'intérieur de la Paroisse Saint Saint Louis du Marais, derrière des cierges vacillants, une porte dérobée entrouverte vous entraîne dans une ruelle où les traces du temps se perdent, ne laissant subsister qu'une atmosphère empreinte de nostalgie.

Dans la rue, une rencontre fortuite avec une connaissance suffit à ouvrir les portes d'un "palais", un hôtel particulier qui se livre avec l'enthousiasme d'une très vieille tante dont on aurait tardé à rendre visite.

Et que dire du clos des Blancs-Manteaux, dévoilé après avoir franchi plusieurs portes d'immeubles, un jardin partagé émergeant soudain, agrémenté de vignes qu’Axel s'empresse de débarrasser des liserons envahissants, afin de donner toutes leurs chances aux raisins de mûrir en douceur. 

Voici la campagne à Paris, selon Axel, une campagne enclavée dans les méandres du Marais..

Guidé par sa passion et sa connaissance du Marais, Axel révèle des trésors cachés, des instants de poésie au sein de cette cité trépidante. Son regard bienveillant ouvre les portes d'un monde parallèle, au cœur même de Paris, une réserve de biosphère se dévoile, où la nature a repris tous ses droits avec une vigueur éclatante. C'est un véritable sanctuaire où l'essence même de ces lieux doit-être préservée avec un respect inébranlable.

Info Greeters

AXEL_ Le marais

 

L’Hôtel de Sens 

 

L'Hôtel de Sens, fière sentinelle d'un temps révolu, évoque les contours d'une histoire riche et mouvementée. Érigé entre 1474 et 1519 pour l'évêque de Sens, il a traversé les siècles en gardant son allure majestueuse. Dans ses murs, les échos des émotions passées résonnent encore. Henri IV, souverain aux passions tumultueuses, y abrita autrefois sa célèbre reine Margot, dans les dédales de cet édifice au charme envoûtant. Témoin des changements perpétuels de la cité, l'Hôtel de Sens a connu différentes destinées au fil des époques, tantôt messagerie pour diligences, tantôt abri d'activités industrielles. Acquis par la ville de Paris en 1911, il fut restauré avec un soin méticuleux par C. Halley entre 1934 et 1960. Aujourd'hui, l'hôtel abrite la bibliothèque municipale Forney, un havre de savoir dédié aux Beaux-arts, aux arts décoratifs et graphiques, à l'artisanat et aux techniques. Entre ses murs chargés d'histoires, les pages tournent et les passions s'éveillent, insufflant un souffle intemporel à cet édifice remarquable.

Hotel de sens

 

L'église Saint-Paul Saint-Louis

 

L'église Saint-Paul Saint-Louis, perle architecturale nichée au cœur du quartier du Marais, est un véritable melting-pot de styles. Tel un chef d'orchestre à la baguette, les architectes jésuites Étienne Martellange et François Derand ont concocté un mélange savoureux de l'élégance française, de l'audace flamande et de la grandeur italienne. Les lignes classiques françaises flirtent avec les ornements baroques flamboyants, tandis que les influences italiennes se manifestent dans les détails délicats et les courbes gracieuses. Cette fusion architecturale est un véritable régal pour les yeux, une symphonie visuelle qui témoigne de la richesse et de la diversité de l'art sacré.

L'église Saint-Paul Saint-Louis

 

Place du Marché Sainte-Catherine 

 

Sur la charmante Place du Marché Sainte-Catherine, les vestiges du passé se mêlent avec espièglerie au dynamisme de la vie quotidienne. Jadis, c'était le royaume du prieuré royal Sainte-Catherine du Val des écoliers qui régnait en maître. Mais voilà que sous le règne de Louis XV, une idée aussi farfelue qu'audacieuse surgit : déplacer le marché bruyant de la rue Saint-Antoine pour libérer le flux des carrosses et des passants. On ne plaisante pas avec la circulation, surtout quand il s'agit des principales entrées de Paris ! Et ainsi, en 1762, alors que les Jésuites sont chassés de France par le roi, on décide de donner une nouvelle demeure aux moines du prieuré Sainte-Catherine dans la maison professe des Jésuites, voisine de l'église Saint-Louis. Un échange de bon procédé entre les saints et les rois, où l'histoire se joue avec une pointe d'ironie. Aujourd'hui, la place est un rendez-vous incontournable pour les flâneurs en quête de trésors et les gourmands à la recherche d'une pause salée.

Place du Marché Sainte Catherine

 

L'église Saint-Gervais-Saint-Protais 

 

L'église Saint-Gervais-Saint-Protais, nichée dans la charmante rue des Barres, réserve bien des surprises. Si vous vous aventurez derrière son chevet, vous découvrirez un petit square Couperin où la rue s'ouvre en une placette accueillante. Les guéridons sont là, vous invitant à prendre place et à profiter de l'atmosphère animée. l'église n'est plus simplement une paroisse ordinaire ! Elle a été affectée aux liturgies monastiques des Fraternités de Jérusalem.Et ils ont même eu la brillante idée d'y ouvrir une boutique ! Vous pourrez donc allier votre quête spirituelle avec quelques emplettes religieuses.

L'église Saint-Gervais-Saint-Protais

 

La rue François Miron - Maisons du 14e siècle

 

La rue François Miron et ses petits secrets du passé ! Vous ne le croirez peut-être pas, mais les colombages pittoresques qui ornent les immeubles aux numéros 11 et 13 ne sont pas d'origine. Eh oui, ils ont été ajoutés lors d'une restauration un peu exubérante à la fin des années 60. On dirait que ces maisons ont eu droit à un relooking façon "retour vers le Moyen Âge".

Mais parlons un peu de l'histoire de cette rue. Figurez-vous qu'elle n'a même pas toujours porté ce nom prestigieux. Ce n'est qu'en 1865 qu'elle a été baptisée du nom du prévôt des marchands du roi Henri IV. Avant cela, elle faisait partie de la rue Saint-Antoine, une voisine bien plus ancienne. Mais les temps changent, et avec le percement de la rue de Rivoli au milieu du XIXe siècle, la trame urbaine du quartier du Marais a été chamboulée. On ne peut pas dire que cette rue ait eu une identité bien stable, mais au moins, elle a su s'adapter au fil des époques.

Et maintenant, parlons des enseignes. Au Moyen Âge, les rues n'étaient pas numérotées, on se repérait plutôt grâce aux enseignes des maisons. Eh bien, devinez quoi ? Ces deux maisons de la rue François Miron ont gardé leurs enseignes dans leur nom ! La première, à gauche, est tout simplement connue sous le nom de "maison à l'enseigne au faucheur". Et la seconde, avec son charmant pignon, répond au nom de "maison à l'enseigne au mouton". Eh oui, le mouton était une véritable star des enseignes médiévales. On en trouvait de toutes sortes : le mouton d'argent, le mouton blanc, le mouton couronné, le mouton noir, le mouton d'or, sans oublier le célèbre "pied de mouton" !

Maisons du 14e siècle

 

Place des Vosges 

 

La place des Vosges est l’une des plus anciennes de Paris, et aussi l’une des plus belles.  La place des Vosges, portait à l'origine le nom de Place Royale. La place fut rebaptisée après la Révolution Française et devint Place des Vosges en hommage à cette région du nord-est, à la frontière allemande et luxembourgeoise, qui fut la première à verser les taxes levées par le nouveau gouvernement révolutionnaire Français.

quartier Arsenal
Place des Vosges

 

Hôtel Amelot de Bisseuil dit des Ambassadeurs de Hollande 

 

L'Hôtel Amelot de Bisseuil, aussi majestueux qu'un paon paré de ses plus belles plumes, trône avec assurance au cœur de Paris. Tel un aristocrate en habit de gala, il arbore ses façades sculptées avec une fierté démesurée. À l'intérieur, c'est un véritable festival de dorures et de luxueux décors, qui vous ferait presque croire que les meubles eux-mêmes portent des nœuds papillons. On se perd avec délice dans les dédales de cet hôtel particulier, se demandant si les fantômes d'antan viennent y jouer à cache-cache ou si c'est simplement le vent qui s'amuse à faire tourbillonner les rideaux de velours. Un véritable havre de grandeur et de mystère, où l'on se sent à la fois petit parmi les géants du passé et ravi d'avoir la chance de les côtoyer, même si c'est juste le temps d'une visite.

Hôtel Amelot de Bisseuil 

 

Hôtel de Sully

 

L'Hôtel de Sully, tel un vieil aristocrate au charme suranné, se dresse avec élégance dans le cœur du Marais. Avec sa façade qui semble tout droit sortie d'un tableau de maître, il attire les regards curieux comme un dandy au bal masqué. Ses jardins, tels des parterres de secrets bien gardés, invitent à la flânerie et aux rêveries romantiques. On pourrait presque imaginer les statues du jardin chuchotant des ragots sur les passants, tandis que les fontaines, un brin taquines, arrosent les curieux un peu trop intrusifs. Si les murs pouvaient parler, nul doute qu'ils auraient de savoureuses anecdotes à raconter, entre complots, passions amoureuses et soirées mondaines. Une visite à l'Hôtel de Sully, c'est plonger dans l'histoire avec une touche de mystère, comme si l'on était invité à un bal masqué dont les masques sont les secrets bien gardés de ce lieu enchanteur.

Hôtel de Sully

 

Hôtel de Rohan 

 

L'Hôtel de Rohan, témoin silencieux des intrigues de la cour, fut également le théâtre d'une des affaires les plus rocambolesques de l'histoire : l'affaire du collier de la Reine Marie-Antoinette. Dans ses somptueux salons, où les nobles se pavanaient avec arrogance, se nouaient les fils d'un scandale qui fit trembler la monarchie. Les réceptions fastueuses, les bijoux étincelants et les robes à la mode dissimulaient les ambitions démesurées et les manigances douteuses. Ah, quelle ironie de penser que derrière ces murs imposants se cachait le collier tant convoité, symbole des vices et des vanités de l'époque. Les rires hypocrites et les sourires perfides se mêlaient aux murmures des complots et des trahisons, dans une danse effrénée qui finit par dévoiler au grand jour les dessous scintillants de la cour.

Hôtel de Rohan

 

Hôtel de Fieubet  

 

L'Hôtel de Fieubet, joyau architectural du XVIIIe siècle, incarne l'élégance et le raffinement de l'époque. Construit pour la famille Fieubet, une dynastie de riches marchands, cet hôtel particulier témoigne de leur puissance et de leur goût pour l'art. Au fil des siècles, il a accueilli de prestigieuses personnalités, de la noblesse aux artistes éminents. Sa façade imposante, ornée de sculptures délicates, révèle la grandeur de son passé. Les salons somptueusement décorés, les plafonds peints à la main et les précieuses collections d'objets d'art transportent les visiteurs dans une époque révolue. Aujourd'hui, l'Hôtel de Fieubet, classé monument historique, ouvre ses portes aux amateurs d'histoire et d'architecture, offrant un voyage captivant à travers les fastes d'une époque révolue.

Hôtel de Fieubet

 

Hôtel d'Angoulême Lamoignon

 

L'Hôtel d'Angoulême Lamoignon, véritable bijou du patrimoine parisien, est chargé d'une riche histoire. Construit au XVIe siècle, cet hôtel particulier a traversé les siècles en préservant son charme et son élégance. Il doit son nom à son célèbre propriétaire, François Lamoignon, président du Parlement de Paris au XVIIe siècle. Son architecture remarquable, avec ses façades ornées de sculptures délicates et ses magnifiques cours intérieures, témoigne du savoir-faire des artisans de l'époque. Aujourd'hui, l'Hôtel d'Angoulême Lamoignon abrite la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, où les passionnés d'histoire et de culture peuvent plonger dans un véritable trésor d'archives et de documents précieux. Une visite de cet hôtel particulier est une plongée dans l'histoire de la capitale, une occasion unique de découvrir les secrets et les merveilles d'un lieu chargé d'émotion.

Hôtel d'Angoulême Lamoignon

 

Le BHV (Bazar de l'Hôtel de Ville) 

 

Le BHV, également connu sous le nom de Bazar de l'Hôtel de Ville, est une véritable institution parisienne. Depuis plus d'un siècle, il est le repaire des chasseurs de bonnes affaires, des amateurs de bricolage et des dénicheurs de trésors cachés. Son histoire remonte à 1856, lorsque Xavier Ruel fonda le premier magasin au cœur de la capitale. Depuis lors, le BHV n'a cessé de se développer et d'attirer les foules avec sa large gamme de produits, allant des articles ménagers aux vêtements en passant par les gadgets insolites. On dit que même les Parisiens les plus récalcitrants ont succombé aux charmes du BHV au moins une fois dans leur vie, se perdant avec délice dans ses dédales de rayons et de promotions alléchantes. Que vous soyez à la recherche d'une ampoule, d'un pot de peinture ou d'une robe à paillettes, le BHV est là pour satisfaire tous vos besoins, avec un sourire et une bonne dose d'humour. Alors, n'hésitez pas à vous aventurer dans ce véritable temple de la consommation parisienne, où les trouvailles et les rencontres improbables vous attendent à chaque coin de rayon.

Bazar de l'Hôtel de Ville
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