5 ème Arrondissement
PANTHÉON
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Sorbonne. Quartier Latin
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Saint-Victor. Institut du Monde Arabe
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Jardin des Plantes. Muséum Hist. Nat.
Quartier de la Huchette
La Rue Galande, avec ses deux modestes maisons au charme délicieusement délabré, est un véritable voyage dans le temps. Ces bicoques brinquebalantes semblent tout droit sorties d'un film en noir et blanc des années folles. Elles ont résisté aux assauts du temps et aux avancées de l'architecture moderne avec une fière ténacité. Si vous cherchez le contraste entre la majestuosité des grands monuments parisiens et l'humilité d'un petit coin de rue, la Rue Galande est l'endroit idéal. On y trouve une ambiance nostalgique et une atmosphère charmante qui donnent l'impression d'être plongé dans un tableau de Toulouse-Lautrec. Alors, prenez le temps de flâner le long de cette petite ruelle singulière, où le passé s'entremêle avec le présent, et laissez-vous emporter par son charme suranné.
Saint-Julien le Pauvre
L’Église Saint-Julien-le-Pauvre, nichée dans son coin de paradis au cœur de Paris, est un véritable trésor caché. Avec sa charmante façade gothique et ses vitraux colorés, elle offre un refuge paisible aux âmes en quête de sérénité... ou de fraîcheur les jours de canicule ! Mais ce qui attire réellement l'attention dans ce petit coin de paradis, c'est le Robinier qui trône fièrement dans le square. Eh oui, ce vénérable arbre planté en 1601 est le doyen des arbres parisiens ! Il a survécu à toutes les révolutions, aux guerres et même aux selfies de touristes en quête de la meilleure pose Instagram.
Librairie Shakespeare and Company
La librairie Shakespeare and Company, avec ses étagères chargées de livres anciens et de souvenirs enfouis, est un lieu où les fantômes de l'Histoire et de la littérature se rencontrent. Les visiteurs y déambulent, se perdent entre les piles de pages jaunies, cherchant désespérément des indices du passé. Les échos des voix d'écrivains disparus résonnent entre les murs, et chaque livre est un mystère à déchiffrer. Dans cet endroit à la fois déroutant et envoûtant, le temps se mélange, les frontières s'effacent et les histoires se confondent. On se laisse emporter par les récits qui se superposent, par les visages flous des personnages littéraires qui semblent vouloir nous guider vers une vérité cachée. Shakespeare and Company est bien plus qu'une simple librairie, c'est un portail vers un monde de secrets et de rêves, où chaque livre ouvert révèle une parcelle de notre propre histoire.
Collège de France
Le Collège de France, anciennement connu sous le nom de Collège royal est un établissement d’enseignement et de recherche de prestige, institué en 1530 par François 1er.
Pendant le reconfinement, celui qui statue place Marcelin-Berthelot dans le 5ème arrondissement de Paris vous offre une infinité de savoirs, grâce à pas moins de 10 000 cours en ligne gratuits !
Musée de Cluny
Pilier de Saint Landry Calcaire - 2e moitié du 2e siècle de notre ère J.-C.
Tour abritant un escalier en colimaçon, cour de l'Hôtel de Cluny Cette structure est peut-être l'exemple le plus remarquable encore existant de l'architecture civique du Paris médiéval. Il s'agissait autrefois de l'hôtel de ville (hôtel) des abbés de Cluny, commencé en 1334.
Pilier de Saint Landry Calcaire - 2e moitié du 2e siècle de notre ère J.-C.
Le Musée de Cluny, véritable joyau culturel niché au cœur de Paris, est imprégné d'une histoire millénaire qui remonte à l'époque romaine. Jadis, les thermes gallo-romains trônaient en ces lieux, témoins des plaisirs et des rituels de l'Antiquité. Puis, au Moyen Âge, l'hôtel particulier des abbés de Cluny s'éleva, symbole de leur puissance et de leur influence. Aujourd'hui, ce bâtiment majestueux abrite une collection unique d'art médiéval, préservant ainsi la mémoire de ces époques révolues. À travers ses salles mystérieuses et ses œuvres précieuses, le Musée de Cluny nous invite à voyager dans le temps, à nous perdre dans les dédales du passé, à entrevoir les vestiges d'une civilisation disparue. C'est un lieu où l'histoire se fait présente, où le passé murmure à notre oreille et où chaque objet révèle un fragment d'une époque révolue.
La Sorbonne
La Sorbonne, ce nom résonne dans les méandres de l'histoire, évoquant le savoir et le prestige. Fondée au XIIIe siècle, cette illustre institution a traversé les siècles en gardant jalousement ses secrets et ses mystères. Ses murs séculaires ont été témoins des débats passionnés, des découvertes intellectuelles et des luttes estudiantines qui ont forgé notre monde moderne. Des générations d'étudiants ont arpenté ses couloirs labyrinthiques, absorbant les connaissances dispensées par des maîtres illustres. La Sorbonne incarne l'esprit universitaire, un lieu où la curiosité et l'esprit critique s'épanouissent. Aujourd'hui encore, elle continue d'inspirer les esprits avides de savoir et de faire résonner les voix des penseurs du passé.
Rue Soufflot
La rue Soufflot, avec son allure paisible et ses cafés d'étudiants, est le théâtre d'une époque révolue. Au détour de ses pavés usés par le temps, on peut encore sentir l'effervescence des discussions animées, des idées qui jaillissent et des rêves qui prennent forme. Les cafés, témoins silencieux de tant d'histoires, accueillaient les esprits en ébullition, avides de connaissances et de débats enflammés. Les vapeurs de café et le murmure des discussions se mêlaient aux pensées vagabondes des étudiants, imprégnant l'air d'une douce mélodie intellectuelle. Aujourd'hui, même si les visages ont changé, la rue Soufflot continue d'abriter cette atmosphère particulière où l'on peut encore percevoir l'ombre des rêves passés et des réflexions intenses.
Le Panthéon
Le Panthéon
Le Panthéon
Le Panthéon
Le Panthéon
Le Panthéon, majestueux et imposant, se dresse tel un gardien des âmes qui ont marqué l'Histoire. Son histoire remonte à la Révolution française, lorsque l'Assemblée nationale décida de transformer l'église Sainte-Geneviève en un monument dédié aux grands hommes. Depuis lors, il accueille les dépouilles de personnalités éminentes, de Voltaire à Marie Curie, en passant par Victor Hugo. À l'intérieur de ses murs, on ressent une solennité particulière, une ambiance où l'écho des idées et des exploits résonne encore. Chaque pas dans ses allées silencieuses semble nous rappeler que nous sommes entourés de l'héritage de ceux qui ont façonné notre passé. Le Panthéon, tel un livre ouvert sur notre histoire, nous invite à méditer sur le temps qui s'écoule et sur la grandeur des êtres qui ont marqué notre humanité.
Église Saint-Étienne du Mont et la tour du lycée Henri IV
L'église Saint-Étienne-du-Mont, énigmatique et solennelle, surgit au cœur du quartier latin, telle une relique médiévale échappée du temps. Ses pierres anciennes portent les cicatrices des époques révolues, témoignant de l'histoire tourmentée de Paris. Jadis humble chapelle, elle s'est élevée au rang d'église paroissiale au XVIe siècle, lorsque l'ancienne abbaye de Sainte-Geneviève fut détruite par les flammes. Ainsi, cette église, à la fois héritière et gardienne des mémoires, devint le dernier refuge des reliques de la sainte patronne de Paris, Sainte-Geneviève. Ses voûtes mystérieuses semblent murmurer les récits oubliés, les légendes enfouies, tandis que la lueur tamisée des vitraux illumine les stèles funéraires et les sculptures anciennes, conférant une aura de sacré à ce lieu de recueillement. Ainsi, l'église Saint-Étienne-du-Mont incarne l'écho éternel de l'histoire de Paris, un sanctuaire où se mêlent la ferveur religieuse et l'empreinte indélébile des siècles passés.
Institut du Monde Arabe
L'Institut du Monde Arabe, tel un joyau insoupçonné, se dresse fièrement sur les quais de la Seine, telle une sentinelle qui veille sur les secrets de l'Orient. Ses façades de verre et de métal semblent vouloir capturer les reflets changeants du fleuve, tandis que les motifs calligraphiques qui les ornent évoquent une poésie mystérieuse, comme autant de clés qui ouvrent les portes d'un univers inconnu. À l'intérieur, la pénombre se mêle aux lueurs tamisées, créant une atmosphère envoûtante où se mêlent l'odeur des encens et le murmure des conversations. Les expositions, véritables écrins de trésors artistiques et culturels, nous transportent dans des contrées lointaines, où le temps se suspend et les frontières s'estompent. Les œuvres d'art, les manuscrits anciens et les artefacts témoignent de la richesse et de la diversité d'une civilisation millénaire. L'Institut du Monde Arabe est un voyage sensoriel, une invitation à explorer les méandres d'une culture fascinante, où se rencontrent les traditions séculaires et la modernité vibrante. Dans ce lieu magique, les frontières géographiques s'effacent pour laisser place à l'universalité de l'art et de la connaissance.
Le campus de Jussieu de l’université Pierre et Marie Curie
Le campus de Jussieu, tel un vaste laboratoire de connaissances, s'étend majestueusement au cœur de Paris. Les bâtiments, solides et imposants, arborent fièrement les noms de grands scientifiques et donnent vie à l'histoire de l'université Pierre et Marie Curie. Les couloirs, agités par le va-et-vient des étudiants et des chercheurs, résonnent de l'effervescence intellectuelle qui anime ces lieux. Les salles de cours, véritables théâtres du savoir, accueillent les esprits avides de découvertes et de réflexion. Les laboratoires, tels des ateliers de magie moderne, abritent les expériences les plus audacieuses et les recherches les plus pointues. Dans ce creuset de savoir, les esprits s'éveillent, les idées s'entremêlent et les projets les plus fous prennent forme. Le campus de Jussieu est un véritable carrefour des connaissances, où les disciplines scientifiques se croisent et s'enrichissent mutuellement. Ici, la passion pour la science se transmet de génération en génération, dans une quête incessante de comprendre et d'explorer les mystères de l'univers. Le campus de Jussieu est un phare du savoir, illuminant le chemin des chercheurs en herbe et des esprits curieux qui osent se lancer à la conquête du savoir.
Grande mosquée de Paris
La grande mosquée de Paris, majestueuse et envoûtante, se dresse tel un joyau architectural au cœur de la capitale. Son histoire remonte aux années 1920, lorsque la France décida d'exprimer sa reconnaissance envers les soldats musulmans qui avaient combattu pendant la Première Guerre mondiale. Ainsi naquit l'idée de construire une mosquée d'envergure, symbole de fraternité et de respect entre les cultures. Les travaux débutèrent en 1922 et mobilisèrent de nombreux artisans et artistes venus des quatre coins du monde musulman. Le résultat est un chef-d'œuvre d'architecture mauresque, avec ses mosaïques chatoyantes, ses colonnes ornées de calligraphies et son imposant minaret. Au-delà de sa beauté esthétique, la grande mosquée de Paris joue un rôle essentiel dans la vie spirituelle des fidèles. Elle abrite une école coranique, une bibliothèque et même un restaurant réputé pour sa cuisine orientale. C'est un lieu de prière, de rencontre et de partage, où se croisent les cultures et les croyances. En franchissant les portes de cette oasis de sérénité, on pénètre dans un univers empreint de spiritualité et de paix. La grande mosquée de Paris est une invitation à la découverte de l'Islam et à la rencontre avec une culture riche et vibrante. Que l'on soit croyant ou simplement curieux, une visite en ces lieux promet une expérience unique.
La Galerie de paléontologie et d'anatomie comparée
Galerie d'anatomie comparée La Galerie d'anatomie comparée, qui abrite près de mille squelettes, interprète leur organisation et leur classification. Le remarquable bâtiment de la galerie, conçu par l'architecte Frédéric Dutert, comprend deux étages et sa surface est d'environ 2 500 mètres carrés.
Le Stegosaurus a vécu pendant la période du Jurassique supérieur (du Kimméridgien au début du Tithonien), il y a environ 155 à 150 millions d'années, dans ce qui est aujourd'hui l'ouest de l'Amérique du Nord. En 2006, un spécimen de Stegosaurus a été annoncé au Portugal, montrant qu'ils étaient également présents en Europe. En raison des pointes et des plaques distinctives de sa queue, le Stegosaurus est l'un des dinosaures les plus reconnaissables.
La Galerie de paléontologie et d'anatomie comparée, véritable temple du passé et de la science, fascine les visiteurs depuis son inauguration en 1898. Cet édifice imposant abrite une collection exceptionnelle de fossiles et de spécimens anatomiques, témoins de l'évolution et de la diversité du règne animal. Chaque pas dans ces salles aux allures de cabinet de curiosités transporte le visiteur à travers les âges, des premières formes de vie aux espèces disparues. On y découvre des squelettes de dinosaures aux proportions titanesques, des coquillages millénaires aux nuances chatoyantes, et même des moulages de créatures étranges et éteintes. Les passionnés de sciences naturelles y trouvent leur bonheur, mais la Galerie offre également une expérience inoubliable aux néophytes, éveillant leur curiosité et leur émerveillement face à la grandeur de la nature. C'est un véritable voyage dans le temps, où le visiteur peut contempler les vestiges de mondes révolus et méditer sur la fragilité et la beauté de la vie. La Galerie de paléontologie et d'anatomie comparée est bien plus qu'un simple musée, c'est un lieu de réflexion sur notre place dans l'histoire de la Terre et sur l'importance de préserver la richesse de notre environnement. Une visite en ces lieux est une invitation à la contemplation, à l'émerveillement et à la prise de conscience de la fragilité et de la grandeur de la vie sur notre planète.
Le jardin des plantes
Le jardin des plantes, Galerie des animaux disparus
Galerie des animaux disparus
Lion de Barbarie et lion du Cap
Galerie des animaux disparus
Galerie des animaux disparus
Dans cette pénombre feutrée, le temps semble suspendu. Les rayons filtrés, jouant avec les formes et les couleurs, caressent les silhouettes figées des animaux disparus. Derrière ces vitrines d'époque, un monde invisible s'anime, peuplé de créatures disparues.
Les regards des animaux naturalisés semblent transpercer l'obscurité, évoquant des histoires lointaines, des écosystèmes oubliés. Ils ont été arrachés à leur environnement naturel, préservés dans leur ultime geste de vie. Leur présence silencieuse et immobile intrigue, interroge notre rapport à la nature, à notre propre existence.
Ces 430 êtres embaumés sont les témoins muets d'un passé révolu, d'une biodiversité évanouie. Ils portent en eux les cicatrices d'une époque où les frontières entre l'homme et la nature étaient moins floues, où la coexistence était plus harmonieuse. Aujourd'hui, ils nous rappellent avec tristesse les conséquences de notre empreinte sur le monde.
Dans cet espace préservé, empreint de mélancolie, les visiteurs déambulent, émerveillés et inquiets. Ils se trouvent face à ces reliques d'un passé qui ne cesse de s'éloigner, tentant de percer les mystères enfouis sous ces regards figés. Chaque spécimen, est un fragment d'une histoire perdue, un témoin silencieux d'une époque à jamais révolue.
Derrière ces vitrines, le silence règne en maître. Les murmures du passé flottent dans l'air, éveillant en nous une étrange mélancolie. Que reste-t-il de ces mondes disparus ? Que reste-t-il de nous, de nos rêves et de nos espoirs ? Les échos de nos interrogations se perdent dans cette semi-obscurité, mêlant notre destin à celui de ces êtres autrefois vivants, maintenant réduits à des spectres immobiles.
Dans cette salle de la Grande Galerie de l'Evolution, le temps s'efface. Les frontières entre le passé et le présent s'estompent, nous rappelant l'éphémère et la fragilité de toute existence. Alors, dans le silence pesant de ces vitrines, nous nous interrogeons sur notre responsabilité, sur notre devoir de préserver et de respecter la beauté de la nature. Car derrière chaque animal, se cache une part de notre propre humanité, une part de notre propre histoire.
Grande serre du jardin des plantes
Jardin des plantes
Le jardin des plantes, telle une oasis de verdure nichée au cœur de la ville, porte en son sein un héritage botanique aussi riche que captivant. Son histoire remonte à des temps anciens, quand les premières graines de curiosité furent semées par les esprits éclairés. Fondé en 1626, ce jardin fut tout d'abord le berceau des plantes médicinales, soigneusement cultivées pour guérir corps et esprits. Au fil des siècles, le jardin des plantes s'est épanoui, se transformant en un sanctuaire dédié à la connaissance et à l'exploration du monde végétal. Les allées sinueuses révèlent un véritable patchwork de parfums envoûtants et de couleurs chatoyantes. Les arbres majestueux, gardiens silencieux de l'histoire, murmurent des récits anciens aux visiteurs attentifs. Aujourd'hui, le jardin des plantes est bien plus qu'un simple lieu de promenade bucolique. Il abrite des serres exotiques où s'épanouissent des fleurs rares et des plantes tropicales, offrant aux visiteurs un voyage fascinant à travers les contrées lointaines. Les jardins thématiques, tels des tableaux vivants, nous transportent dans des univers botaniques singuliers, réveillant notre curiosité et notre émerveillement. Le jardin des plantes est un véritable trésor vivant, où la science et la beauté se rencontrent en harmonie. Il incarne la quête incessante de l'homme pour comprendre et préserver la nature qui l'entoure. Flâner dans ses allées, c'est plonger dans une symphonie végétale, où chaque plante raconte sa propre histoire et éveille en nous un sentiment d'émerveillement face à la diversité et à la fragilité du monde naturel. Le jardin des plantes est une invitation à la contemplation, à la découverte et à l'émergence d'un profond respect envers la nature qui nous entoure.
Place de la Contrescarpe
Plaque Hemingway
La place de la Contrescarpe, telle une scène animée au cœur du quartier latin, porte en elle une histoire riche, émaillée de souvenirs et de rencontres mémorables. Depuis des siècles, cet espace pittoresque a été le théâtre de la vie parisienne, capturant l'essence même de l'âme bohème. Les pavés usés par le temps racontent les pas pressés des étudiants, des écrivains et des rêveurs qui ont arpenté ces rues étroites. L'histoire de la place de la Contrescarpe se mêle étroitement à celle d'Ernest Hemingway, l'illustre écrivain américain qui a trouvé refuge dans les cafés environnants. Ici, les terrasses bruissaient de conversations passionnées et de débats enflammés, nourrissant l'inspiration d'Hemingway et lui offrant un abri chaleureux au milieu du bouillonnement intellectuel du quartier. La place de la Contrescarpe a également été le témoin de moments historiques marquants. Elle a survécu aux tumultes de la Révolution française et a été le point de ralliement de nombreuses manifestations étudiantes au cours des décennies passées. En déambulant sur cette place, on peut encore imaginer Hemingway, assis à une terrasse, sirotant un verre de vin rouge et observant la vie qui se déroule devant lui. Que l'on soit un flâneur solitaire en quête de tranquillité ou un esprit avide de découvertes, la place de la Contrescarpe saura nous envoûter de son charme intemporel. Les pavés, les façades colorées, les cafés animés et l'esprit de liberté qui flotte dans l'air en font un lieu emblématique de Paris.
L'arbre bleu, une fresque de Pierre Alechinsky, un poème d'Yves Bonnefoy, rue Descartes
L'arbre bleu, ou l'arbre des rues, trône majestueusement à l'angle des rues Descartes et Clovis, offrant une touche poétique et colorée à ce coin de la ville. Cette fresque, œuvre de Pierre Alechinsky dans le cadre du projet Murs de l'an 2000, témoigne de la fascination pour l'imaginaire et la beauté fragile de la nature, de plus en plus rare en milieu urbain. Surplombant la montagne Sainte-Geneviève, l'arbre azuréen acquiert, sous le pinceau de l'artiste belge, une dimension onirique qui envoûte le paysage urbain. Telle une calligraphie en mouvement, le motif principal est accompagné de vignettes qui encadrent et nourrissent la narration. Des mots gravés serpentent le long de la fresque, créant un dialogue entre l'œuvre graphique de Pierre Alechinsky et le poème de son ami Yves Bonnefoy. Ces vers et ces images invoquent la force et les fragilités du vivant, pris entre l'emprise de la réalité citadine. Ils nous invitent à préserver cette nature précieuse, à la protéger des affres de l'urbanisation galopante. L'arbre bleu de la rue Descartes devient ainsi un symbole de résistance, un rappel poétique de l'importance de préserver notre lien avec la nature, même au cœur de la ville.
Savannah Café, rue Descartes
Un lieu rare à l'identité forte pour une cuisine libanaise savoureuse.
Le Savannah café, situé rue Descartes, face à la grande fresque d'Alechinsky s'est ouvert en 1985. Son propriétaire, Richard Sahlani, après des études à Sciences-Po à la fin des années 70 est repartit à Beyrouth, sa ville natale. La guerre du Liban en 1982 a mit fin à quelques espérances et lui a fait quitter sa patrie pour s'installer à Paris dans cet ancien atelier de maçon.
-"Pourquoi ce nom (Savannah) qui nous renvoi à un imaginaire de lieu lointain et sauvage"
-"Certain voit une référence à la ville géorgienne de la romancière Flannery O'Connor, d'autres pensent à cette race de chat, à la grâce incomparable de félin sauvage.
- "La vérité est plus proche d'une fin de soirée de potaches pour trouver un nom et qui se terminerait par - Salhani et Savannah sont sur un bateau...."
Le Savannah et Richard Sahlani sont toujours là après 37 ans. Une clientèle fidèle de départ dont les enfants et maintenant petits-enfants continuent d'apporter leurs présences dans ce lieu unique où chacun aborde la conversation avec la table voisine sur un fond musical discret et exigeant.
Et évidemment, car nous sommes dans un restaurant et pas seulement dans un salon, une cuisine libanaise faite de produits de grande qualité et un savoir-faire qui a fait ses preuves.
Rue Mouffetard
La rue Mouffetard, véritable joyau du vieux Paris, incarne à la fois son histoire et sa renommée. Selon la légende, cette rue aurait été jadis un chemin qui conduisait directement à Rome en passant par Lyon durant l'Antiquité. Quoi qu'il en soit, la rue Mouffetard a toujours été animée et pleine de vie, depuis des siècles. Autrefois réputée pour sa mauvaise réputation, sa saleté et sa dangerosité, la rue Mouffetard a connu une métamorphose étonnante au fil du temps pour devenir l'un des endroits les plus branchés et agréables de la capitale. On se demande d'ailleurs aujourd'hui d'où vient ce drôle de nom et son origine. Il semblerait que le nom de la rue Mouffetard dérive du terme "Mouffette", qui signifie tout simplement "puante". Ainsi, lorsque l'on se promène dans cette rue, on se retrouve tout simplement dans la "rue qui pue". Mais qu'importe l'origine de ce nom, la rue Mouffetard est bien plus que cela. Elle est le reflet de l'histoire mouvementée de Paris, de sa transformation et de son caractère unique. Elle abrite aujourd'hui une multitude de commerces, de cafés animés et de restaurants gourmands qui enchantent les visiteurs. Flâner dans la rue Mouffetard, c'est se laisser envahir par l'ambiance chaleureuse et authentique d'un quartier qui respire la vie et le charme pittoresque. Une expérience à savourer sans modération, en acceptant avec humour cette appellation étonnante qui ajoute une touche de mystère à cette belle adresse parisienne.
Square Saint-Médard
La danse du dimanche matin
Façade de charcuterie
La danse du dimanche matin
Au cœur du quartier animé de la Mouffe, le Square Saint-Médard devient chaque dimanche entre 11h et 14h le théâtre d'un spectacle musical. Face à l'église Saint-Médard, au bas de la célèbre rue Mouffetard, résonnent les notes envoûtantes de l'accordéon de Christian Bassoul, le maestro du Paris Mouffetard Musette. Peu importe les caprices de la météo, qu'il pleuve ou qu'il vente, cet artiste fait vibrer le cœur des Parisiens avec sa musique. Depuis 1975, au sein de ce lieu mythique de la Mouffe, Christian Bassoul perpétue une tradition autrefois bien vivante jusqu'aux années 50. Accompagné d'une joyeuse troupe , il distribue des paroles de chansons, et c'est tout un chacun qui reprend en chœur les classiques intemporels de la chanson française. Des mélodies de Piaf à Aznavour, en passant par Scotto, Frehel et Brassens, l'atmosphère devient électrique, emportant les passants dans un tourbillon de nostalgie et de joie partagée. Le Square Saint-Médard devient ainsi le théâtre d'un véritable spectacle populaire où l'accordéon rythme les rires, les applaudissements et les souvenirs qui résonnent dans les ruelles pavées. C'est un rendez-vous dominical qui ravive les belles traditions musicales et l'esprit convivial qui caractérisent le charme unique de la Mouffe. Une invitation irrésistible à se laisser emporter par la magie de la chanson française et à célébrer, le temps d'une matinée, l'âme bohème de Paris.
Église Saint-Médard et le quartier Mouffetard
Le quartier Mouffetard, l'Église Saint-Médard et l'avenue des Gobelins
Le quartier Mouffetard, l'Église Saint-Médard et l'avenue des Gobelins
L'église Saint-Médard, édifice majestueux érigé dès le XVe siècle dans le riche style gothique flamboyant, est témoin d'un épisode historique singulier qui a marqué les esprits. Durant de nombreuses décennies, elle a été le refuge des jansénistes, une minorité catholique confrontée à l'hostilité des rois Louis XIV et Louis XV. C'est au mois de mai 1727, à l'apogée de la lutte entre le pouvoir royal et les dissidents jansénistes, qu'un diacre janséniste du quartier, connu pour sa grande piété et son esprit charitable, s'éteint. François de Pâris, à peine âgé de 37 ans, est inhumé dans le cimetière de la paroisse Saint-Médard.
À peine la terre recouvre-t-elle la dépouille de cet homme de foi que des fidèles se rassemblent autour de sa tombe. Leur conviction est catégorique : se recueillir à genoux près de la sépulture de cet homme serait source de miracles ! Une rumeur grandissante se propage, attirant des centaines de jansénistes, mais aussi des catholiques non dissidents, venus en pèlerinage sur la tombe de François de Pâris. On y vient pour prier avec ferveur, se recueillir dans l'espoir d'une guérison ou encore recueillir la terre sacrée qui entoure la sépulture pour en faire des pansements miraculeux.
Le 13 juin 1731, une humble servante du nom de Marie-Anne Couronneau, qui peinait à marcher et se soutenait difficilement grâce à deux béquilles, se rend au cimetière Saint-Médard pour prier sur la tombe de François de Pâris. Un événement extraordinaire se produit alors : la femme se déclare subitement guérie de son infirmité et n'hésite pas à proclamer sa guérison avec force et enthousiasme, propageant la nouvelle sur tous les toits.
L'église Saint-Médard devient ainsi le théâtre de croyances et de dévotions intenses, où l'espoir et la ferveur religieuse se mêlent étroitement. Ce phénomène de vénération autour de la tombe de François de Pâris laisse une empreinte indélébile dans l'histoire du quartier, rappelant le pouvoir de la foi et l'écho des miracles qui ont animé autrefois ces lieux sacrés.
Église Notre-Dame du Val-de-Grâce
L'Église Notre-Dame du Val-de-Grâce, majestueuse et imposante, trône au cœur du quartier latin tel un sanctuaire de grâce et de sérénité. Sa construction, entreprise au XVIIe siècle par l'ordre des Bénédictines, est le fruit d'un vœu solennel émis par la reine Anne d'Autriche, mère de Louis XIV, pour la naissance tant espérée de son fils. Ainsi naquit cet édifice sacré, à la fois témoignage de piété et symbole de l'art baroque français. Les portes de l'église s'ouvrent sur un espace empreint de solennité, où la lumière pénètre en une danse subtile à travers les vitraux colorés. Les colonnes élancées soutiennent une voûte céleste, ornée de fresques et de stucs délicats. L'autel principal, richement décoré, accueille les fidèles dans un silence recueilli. Les statues saintes, les reliefs délicats et les ornements religieux témoignent de la ferveur et de la dévotion qui ont animé les artistes de l'époque. Chaque recoin de l'église raconte une histoire de foi et d'élévation spirituelle. L'Église Notre-Dame du Val-de-Grâce est ainsi un témoignage vivant de la ferveur religieuse et de l'art divin, une invitation à la méditation et à la communion avec le sacré. Dans ce lieu empreint d'une spiritualité profonde, l'âme peut trouver une source d'inspiration et de paix, et ressentir l'éternelle présence de la grâce divine.
Il existe une collection des moulages en cire des « Gueules Cassées » de la Grande guerre avec quelquefois le moulage de la reconstruction. ici (âmes sensibles s'abstenir)